Les Voix du livre 2021

Décembre

Marie-Hélène Lafon, écrivaine, présente Histoire du fils, publié par les éditions Buchet-Chastel : fictionner le réel et reconstruire le puzzle de la vie.


Novembre

Karthika Naïr, poétesse et écrivaine franco-indienne présente Until the lions, publié par les éditions Archipelago Books : oser revisiter un grand classique au mépris des extrémistes.


Octobre

Céline Minard, écrivaine, présente Plasmas, publié par les éditions Rivages : hyperfiction et mutation entre poésie et science-fiction.


Septembre

Jeremie Brugidou, écrivain et cinéaste, présente Ici, la Béringie, publié par les éditions de l’Ogre : la biomythologie et le transpèce à l’oeuvre.

« [dans beaucoup d’autres cultures] les êtres sont d’abord en interdépendance avant d’être en individualité […] alors que nous avons du mal à nous imaginer en lien avec le reste. »

« Il est difficile d’imaginer des oeuvres artistiques aujourd’hui sans qu’elles aient trait au politique ».


Juin

Alexandra Koszelyk, écrivaine, présente La dixième muse, publié par les éditions Aux forges de Vulcain.

©Patrice Normand

À propos du caractère biographique du roman : « Mon approche a été celle de l’être humain. Je voulais faire un portrait de l’homme et pas forcément du poète. »

« Quand j’écris, le plaisir dépasse le doute […]. Même si lors du premier jet l’écriture n’est pas forcément ce à quoi je veux arriver, par la suite, lorsque je vais réécrire […], j’arriverai à quelque chose qui me convient, même si ça doit prendre six mois ou un an. »

Et vous pouvez lire également l’interview écrite de l’éditeur du roman, David Meulemans.


Mai

Gally, illustratrice, et Isabelle Bauthian, écrivaine, scénariste et traductrice, présentent L’esprit critique, publié par les éditions Delcourt

©Gally et Michael Castellanet

« Je me suis dit, ça va être l’occasion de me lancer dans quelque chose que je ne connais vraiment pas . […] J’aime bien quand on sort de sa zone de confort. […] Je me suis demandé comment rendre intelligible et compréhensible le texte d’Isabelle. »

Gally

« Comprendre, ce n’est pas excuser, c’est régler le problème avec les faits. Et derrière, on peut avoir une opinion très sévère ou très indulgente mais on la construit sur la réalité. »

Isabelle Bauthian


Avril

Jean-Baptiste Andréa, romancier, scénariste et réalisateur, présente Des diables et des saints, publié par les éditions de L’iconoclaste

©Céline NIESZAWER/
Leextra/L’Iconoclaste

« Surtout sur les sujets les plus graves, il faut savoir faire preuve d’humour. »

« Je m’intéresse de plus en plus à une narration un peu plus chamboulée […] tout en gardant une fause linéarité. […]. J’avais envie d’écrire quelque chose qui soit peut-être un peu plus complexe en construction, […] un peu comme quand on a deux instruments qui jouent ensemble. « 


Mars

Arnaud Dudek, romancier, présente On fait parfois des vagues, publié par les éditions Anne Carrière

« J’ai été sensible à la difficulté de communication entre un père et son fils. »

« C’est un sujet éminemment contemporain, […] on fait des enfants plus tard et on s’aperçoit que ce n’est pas si facile […] on a recours à des solutions médicales […] : qu’est-ce que je dirai à mon enfant quand il sera en âge de comprendre ? »


Février

Raphaël Alix, romancier, présente Le premier homme du monde, publié par les éditions Les Avrils

« On est dans un temps où on essaie de déconstruire un peu les rôles qui sont préfabriqués, que ce soit du côté du masculin et du féminin. Et c’est aussi valable pour la façon d’être parent. »

« J’ai essayé de présenter ces personnages qui sont un peu à part, un peu en marge, qui ont des failles et des fêlures. »

Retrouvez ici l’interview de ses éditrices Lola Nicolle et Sandrine Thévenet.


Janvier

luvan, autrice, traductrice et performeuse littéraire présente Agrapha, publié par les éditions La Volte

« Je me suis dit que ce serait intéressant de créer ce sentiment d’étrangeté […]. J’ai voulu proposer une expérience immersive qui m’a toujours échappée lorsque j’ai lu des romans historiques. J’ai voulu radicaliser l’expérience du récit historique en essayant d’éliminer au maximum ma modernité. Et c’est pour ça que je suis allée chercher ce langage-là [ langage composite mêlant latin, français, germanique et suédois]. »

« Il y avait les Wisigoths dans le sud, les Burgondes, […], il y avait également les Francs. […] Chaque individu faisait partie d’une nation et d’un territoire […]. Et ce qui m’intéresse aussi beaucoup c’est la cohabitation sur un territoire. »

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