Écrire sur l’eau et au bord de l’eau, quel plaisir en ces jours de canicule ! C’est l’agréable expérience qu’ont vécue les participants de l’atelier nomade « Écrire une nouvelle sur le thème de l’eau ».
Et le résultat est là : six nouvelles riches en émotions portées par des écritures mûres et maîtrisées. Jugez plutôt : dans ces textes, on mène une enquête policière singulière, on traverse les apparences, on gravit une montagne au sud de la cardinale (si si !), on surmonte ses peurs, on crée en soufflant du verre, on nage dans la mer du milieu…
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Au commencement était un jardin…
Tout a commencé dans le jardin de l’association Arko, situé près de la Nièvre. Tous les participants se sont retrouvés avec leurs envies d’écriture et leurs idées.
Au bord de la forêt, autour d’une grande table assez longue pour respecter les distances de protection, chacun a réfléchi à son idée. Quels seraient les enjeux de l’histoire ? Qui en serait le héros ou l’héroïne ? Où se dérouleraient les événements ? Pas à pas, chacun a construit son projet d’écriture, les novices comme les aguerris.
Des temps d’échange ont permis de croiser les inspirations et de les stimuler.
Une petite promenade au bord de l’eau
Et pour bien réfléchir, une petite pause au bord de la Nièvre, en longeant le champ où paissaient des vaches. L’eau était là, devant nous, à nos pieds, vive et fraîche : un bel aiguillon pour l’inspiration !
Après un déjeuner végétarien exquis ( je recommande la salade de salicornes et poivrons !) concocté par Jérôme Legrand, président de l’association Arko et chef chez Tonus Cook, nous avons repris le crayon (ou le clavier). Chacun a noirci ses pages, trouvant des réponses à ses questions au fil de la plume, agençant ses événements, trouvant une chute pour certains, et organisant ses idées.
Écrire, écrire, écrire
Enfin, après quelques pauses et des conseils d’écriture dispensés aux uns et autres, le grand moment : lire ou ne pas lire son premier jet ? Chacun fait comme il veut. Une fois que le premier s’est lancé, on a compris que la bienveillance et la décontraction étaient de mise. Et tout le monde s’y est mis !
Et là, surprise ! Nous découvrons des textes d’une diversité de ton et de facture réjouissante : du lyrisme, du drame vécu, de l’épopée, du policier, de la nostalgie, et toujours de la profondeur et de l’humain.
Aujourd’hui, nous n’avons pas seulement écrit, nous avons échangé entre êtres humains. Et ça fait du bien !