Édition ou auto-édition ? Telle est la question…
Aucune solution n’est a priori meilleure que l’autre, tout dépend du public visé et de l’objectif que vous vous êtes fixé. Pour choisir, il vous suffit de répondre avec sincérité aux questions ci-dessous.
Petit questionnaire pour savoir où vous en êtes
Votre livre est-il destiné
- A au cercle de famille
- B au cercle de famille et au grand public
- C au grand public
Voulez-vous
- A l’offrir
- B le vendre et vous occuper vous-même de la vente
- C le faire vendre par quelqu’un d’autre, la vente n’est pas votre rôle
L’intérêt de votre récit ou de votre témoignage dépasse-t-il le cercle de vos proches ?
- A non
- B peut-être
- C oui
Êtes-vous disposé à réécrire votre texte selon les directives d’un éditeur ?
- A non
- B peut-être
- C oui
Êtes-vous prêt à vous investir du temps et de l’argent dans la création et la promotion de votre livre (maquette, graphisme, correction, présence sur des salons, envois de communiqués de presse, créations de documents de communication…) ?
- A non, je n’ai pas besoin de promouvoir mon livre, je le donnerai à mon entourage
- B oui
- C non, ce n’est pas à moi de le faire, mon rôle est d’écrire le livre.
Si vous avez plus de réponses A
L’auto-édition sera idéale pour votre projet.
En effet, les informations contenues dans votre livre n’ont pas vocation à être révélées à tous. Sans être confidentielles, elles sont personnelles et intimes. Vous devrez déjà gérer les éventuelles susceptibilités des membres de votre famille et futurs lecteurs.
Votre vie présente peut-être un intérêt dépassant le cadre familial mais vous ne souhaitez pas en faire commerce ni gagner de l’argent grâce à cet ouvrage. De même, l’idée de modifier votre texte pour correspondre aux canons d’une écriture plus vendeuse ne vous tente pas, vous voulez rester libre d’utiliser vos mots.
L’auto-édition est la solution la plus adaptée.
L’anecdote
L’auto-édition, c’est la liberté totale : l’un de mes narrateurs a opté pour deux versions en auto-édition, l’une pour lui-même en deux exemplaires, avec une lecture autorisée seulement après sa mort, et l’autre pour sa famille.
Si vous avez plus de réponses B
L’auto-édition est aussi une bonne solution puisque vous maîtrisez de A à Z la chaîne de la fabrication : vous écrivez, vous choisissez l’illustrateur, le maquettiste, l’imprimeur, le calendrier de la parution, les canaux de diffusion, etc.
Attention, il est important de savoir que ce choix est très chronophage et vous oblige à endosser les responsabilités de responsable marketing, attaché de presse, agent littéraire, communicant, diffuseur et manager en même temps. Mais le principal avantage : vous êtes seul maître à bord.
Une précision
Je propose un service de mise en page et de relecture-correction, ainsi qu’une mise en relation (sans commission) avec des imprimeurs avec lesquels je travaille régulièrement.
Si vous avez plus de réponses C
L’édition classique est la plus adaptée à votre projet. Cette solution vous permet de vous concentrer sur l’écriture et de laisser le reste des tâches à l’éditeur. Il pourra toutefois vous demander de réécrire certains passages, d’en supprimer ou d’en développer d’autres en fonction du public visé. Vous n’aurez pas toujours le choix de la maquette ni de la couverture.
En retour vous disposerez du réseau de diffusion et de distribution de votre éditeur, ainsi que de son image et de sa notoriété pour faire connaître et vendre votre récit.
Un détail important : toutes sortes d’éditeurs existent, à compte d’auteur, d’éditeur ou au fonctionnement participatif. Cet aspect essentiel fera l’objet d’un autre article pour vous aider à choisir celui qui vous convient et à éviter les arnaques.
Attention, toutefois, il faudra vous armer de patience : les éditeurs donnent souvent des réponses au bout de plusieurs mois tant ils sont sollicités
L’anecdote
L’un de mes narrateurs a reçu une réponse positive d’un éditeur (à compte d’éditeur) au bout de deux mois seulement, donc tout peut arriver !