Atelier d’écriture / Évasion bleutée : le livret est en ligne !

C’est bientôt l’été ! Pour ce dernier atelier d’écriture avant les débuts de la saison chaude,  nous vous proposons une « Évasion bleutée » dans les tableaux de la peintre Claudie Plaine, exposées à la galerie Arko.

Cliquez sur l’image pour feuilleter le livret !

Inspiration et infini

Claudie Plaine est une grande voyageuse qui aime les infinis, les petits comme les grands. Quand elle photographie, elle scrute les détails de la réalité, et dans sa peinture, elle étend sur sa toile de grands aplats, qui embrassent les immensités de la mer ou des dunes.

Le difficile choix d’un tableau

Quels sujets de choix pour les participants de l’atelier d’écriture  ! Ils ont puisé en eux des souvenirs de mer, des sensations d’embruns, de sable humide, de vents dans les oyats ou de margarita fondant au soleil.

Les participants en pleine inspiration

Et ils ont trouvé leur ligne de fuite.

De la démarche artistique à l’écriture

Le principe de l’atelier d’écriture se renouvelle à chaque exposition : transformer la démarche esthétique de l’artiste en contrainte d’écriture.

Notation des couleurs et des lignes avant de recevoir la consigne d’écriture

Claudie Plaine ne peint jamais sur le motif ni d’après photo. Elle va sur la plage, écoute ses sensations, les mémorise, sort son petit carnet, et note, par leurs noms, les couleurs qu’elle voit déferler entre le sable et l’horizon, une à une. Ensuite, elle marche, elle sent mûrir en elle la sensation de la plage, de la mer, et elle attend qu’elle arrive à maturité.

Comme Marguerite Duras dans cette archive, elle marche, mais pour trouver l’image de sa réalité.

Cela peut prendre un certain temps mais bientôt, c’est prêt ! Le tableau lui apparaît. Elle l’imagine, elle le voit. Il n’est pas la reproduction de la réalité, il est une production de sa créativité, il est ce qu’elle en ressent.

Le défi du tableau abstrait

Alors seulement elle prend ses pinceaux, choisit sa ligne d’horizon (et tant pis si elle ne respecte pas le principe académique qui veut qu’on ne la place pas au milieu !) et commence à placer de grands aplats, avant de travailler les matières au couteau.

La main qui écrit et qui crée.

Comme Claudie Plaine, les participants de l’atelier d’écriture ont choisi leurs couleurs, ont rappelé à leur conscience les souvenirs de sensations de mer, ont posé leurs lignes de fuite,  placé les traits horizontaux et verticaux, et se sont lancés dans la rédaction.

Écrire le réel et l’infini

Un voyage qui repousse les horizons !

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